On a dormi à l’Hotel backpack, l’apriori du soir était très mauvais, on se lève avec une vue magnifique sur le lac. Petit déjeuner au soleil et au bord de l’eau, ah on reprend vite goût aux joies du baroudage.

On quitte l’hotel vers 10h. Direction Livingston, à l’extrémité du Guatemala. On ne peut rejoindre cette ville que par bateau, les habitants refusant tout projet de route.

Eh bah, wahou. C’est par le lac Izabal que l’on rejoint Livingston, plus grand lac du pays. A partir de la moitié du trajet c’est par un canyon que l’on passe pour terminer le chemin. Les contours sont encore très sauvages et on aperçoit au loin des volcans. Le trajet est vraiment très beau et les photos seront plus parlantes que mes mots pour illustrer cela. Le tour est dit « touristique » il met deux heures au lieu d’une heure de trajet mais nous permet de découvrir des réserves d’oiseau, des sources d’eau chaude et des petits villages de pêcheurs. La pollution reste malheureusement bien présente et s’observe au loin de notre bateau. Je ferais une jolie glissade (habillée sinon ce n’est pas drole) dans les sources d’eau chaude qui me vaudra un beau bleu que je traine encore 3semaines plus tard…… Durant le trajet on fait connaissance avec Yasmine et Hugues un couple de Canadien et Benoît un français.

L’arrivée à Livingston est très clichée accueillie sur du Bob Marley et des gens qui se fument leur gros ter, welcome dans les Caraïbes !

Arrivée là-bas on tâtonne un peu pour trouver notre Hôtel, on finit par se diriger vers l’Iguana. On décide de prendre une chambre à deux car cela nous coute moins cher, on sent les regards génès et choqués du fait qu’il nous pense lesbienne. L’homosexualité étant un sujet complexe au Guate.

Vite installées, vite reparties, l’atmosphère est super agréable dans ce village. Très dépaysant on se croit vraiment plus dans les Caraibes que au Guatemala. En bon pays assez raciste, la plupart des Guatemalteques n’aiment pas cette ile « aux gens à la peau noire ».

On part se balader sur la plage la plus proche, pas extraordinaire on décide de longer la mer. On croise un type qui veut nous vendre de la « ganja », no sorry mais tu sais où peut aller « ? Il nous envoie aux Siete Altas, soit des cascades à 1h30 de marche. La rando plage est plutôt sympa sous les cocotiers et avec un soleil de plomb. On prend néanmoins vite conscience du probléme de gestion des déchets, il y en a partout. Apres plus d’une heure de marche et une hyppo qui pointe le bout de son nez on décide de s’arreter afin de se nourrir de TUC dans un petit commerce planté au milieu de nulle part. On nous indique qu’il reste 1h de marche jusqu’aux cascades, ah ces Guatemalteque et le sens des indications... Tant pis, on y va quand même, sur la route nous découvrons un petit hotel avec une avancée où se situent des hamacs, petite pause oblige.

A la recherche de toilettes nous croisons Ismael, machette à la main, hmmm hola

Ismael vit aux USA mais revient souvent voir sa famille ici. Il nous accompagne aux Siete Altas, les fameuses cascades. Le lieu est assez impressionnant, cela ressemble plus à une rangée de piscine naturelle qui finit dans la mer. Nous avons également la chance de n’y être que tous les trois, cela rend l’endroit paisible.

Retour en tuc tuc et nous partons rejoindre nos trois copains du bateau. On apprendra un jeu Canadien autour d’une marguerita avant d’aller à la recherche de nourriture. Je découvrirais ce soir là l’ambiance endiablée qui règne dans les églises. La soirée sera raccourcie par les fermetures tôt des bars dans ce pays. Elle terminera sur une réflexion intense de Benoit, trentenaire et qui se rend compte que c’est avant qu’il aurait dû changer d’air.