Guatemala, yallah

Lundi 3 fevrier,

Bon anniv Frero, ici ta petite sœur se demande ce qu’elle fou.

Salut Lulu, prends soin de toi sister.

On the road to Charles de Gaulle, merci de venir Papa, solo ça aurait été complicado.

Là je le savais pas encore mais fallait que je m’accroche. Une journée a mon image, toujours dans les plans galères, mais on finit toujours par s’en sortir !

On commence par des bouchons, on suit sur une borne a ticket qui ne veut pas reconnaitre ma référence, sur des batteries à enlever du fond d’un sac parfaitement rangé, une arrivée a la porte 5mn avant sa fermeture, sur un « contrôle aléatoire » a l’entrée de l’avion. Mais bon j’y suis, le cul au fond de mon siège. Bah let’s go hun ?

Moment du décollage, réflexion intense, mais bordel qu’est-ce que je fou. Je suis aussi pressée que j’ai peur. Ben pour mtn, on peut plus reculer.

Je lis la lettre de Lucie, je vide mon quota de larmes pour les 6prochain mois, dios mios pourquoi je m’en vais ?

Le trajet fut…. Mouvemente. Le destin a voulu que je me retrouve entourée de Niçois qui partent fêter le mariage de deux des leurs au Bahamas. J’en tire plusieurs conclusions :

-             l’alcool fort en altitude, ça doit le rendre particulièrement fort.

-             Le manque de nicotine rend foncièrement con

-             Les lasagnes vege de American Airlines sont incroyables

-             Être hôtesse de l’air face à un alcoolique en manque, c’est pas drôle

-             Ne pas se marier

-             Un sudiste ça parle fort

-             Partir en voyage avec son épouse et son groupe d’amis alors qu’on vient de la frapper et que tout le monde le sait, ce n’est pas une bonne idée

-             Vouloir régler ses écarts de violence conjugale ivre et dans un avion, mala idea

Sinon mes deux voisins étaient cools, un Venezuelien et une Americaine, ensemble depuis leurs études d’orthopédie > me voila relancer dans la pratique de l’espagnol