Levée 5h45, mon sac n’est toujours pas fait. Pour changer ! D’après Richard « c’est tjr comme ça les Français ». 7h, en route pour l’autobus qui passe à 7h15 ! Richard nous conduit. Photo de groupe avant de partir, mais sans Richard il n’aime pas les photos. En souvenir j’achète une petite amulette avec les dieux Maya dessus, je suis Noj. Steeve et Caitlin partent en même temps que moi mais eux ils remontent faire 2\3 trucs au Belice pour direction Tikal au Guatemala. Nous prenons le même bus au départ. Un bus scolaire, plus chic que les chicken bus du Guatemala ! Le bus m’emmène directement à Punta Gorda et mon bateau est vers 9h. Arrivée là-bas je pars à la recherche d’argent pour payer mon départ et de souvenirs du Belize. Je ne trouverais que l’argent. Le trajet en bateau sera assez chaotique, il pleut sur Livingston et en mer ça donne une jolie tempête. Nous sommes trempés. De retour au Guatemala, je subis mon premier contrôle de fièvre pour le Coronavirus, je suis à 33.3 ca n’a pas l’air d’inquiéter la dame plus que ça. Le lendemain, ils fermeront les frontières, je suis passée à temps !

Il faut passer par le bureau d’immigration avant de quitter le port, mais le bureau se trouve à 500m du part, il est donc facile de passer à côté ou de rentrer illégalement. Ah ce pays !

Je me rends au terminal de bus afin d’en attraper un pour Chiquimula, proche de la frontière du Honduras et qui permet de rejoindre Copán. Le trajet dur 5h, et bordel que ce fut longtemps. Je me retrouve à côté d’un monsieur bien gentil mais plutôt bon en point et qui a une tendance à suer quelque peu. Comme à leur habitude ils font monter le maximum de gens, je me retrouve serrée comme une sardine avec les jambes recroquevillées car je me situe au niveau de la roue arrière. Pour mon plus grand plaisir une envie de pisser me prend au milieu du trajet, aie je sers la vessie ca va être vraiment long. Heureusement, les paysages sont magnifiques. Nous traversons des zones verdoyantes et où la nature règne en maître. A mesure que l’on se rapproche de Chiquimula les paysages changent, le relief s’aplatit et les couleurs tendent vers le marron, synonyme d’une région sèche et aride.

Une fois arrivée à Chiquimula je comprends vite que ce n’est pas du tout une ville touristique. Un monsieur d’une 40aine d’années qui était assis pas loin de moi me propose son aide, lo siento je ne me souviens pas de ton prénom. Bien sympa, il m’aide à trouver l’hôtel conseillé par Alissa et m’évite de me faire alpager par des dizaines de taxidriver ! L’hôtel est sympa et vraiment pas cher. J’ai ma propre salle de bain et un grand lit deux places.

J’ai la dalle et j’ai quelques courses à faire je pars donc à la recherche de comedor et j’échoue. Je finis par craquer pour des cookies du subway. L’hôtel se trouve à côté du parc central et du marché. J’aime bien l’ambiance avec les petits vendeurs de buibui un peu partout, j’y trouverais mon repas.

Je devais peut-être manger avec le monsieur du bus mais j’ai un mal de ventre énorme qui me prend quand je rentre. Ce sera soirée dans mon lit à donner des news à Carla. Je finirais la soirée dans l’entrée de l´hôtel pour charger mon ordinateur et faire un peu de montage vidéo.