De San Pedro à la capitale les paysages sont très jolis. Il y a peu de village et beaucoup de végétation très dense. La Capitale est finalement plus petite que San Pedro et nous n’y restons que le temps de prendre d’autres voyageurs. Premier problème, je n’ai pas trouvé de distributeur et je n’ai pas d’argent pour payer à la frontière… Heureusement l’employé du bus propose de m’avancer et que je le rembourse une fois au Nicaragua, ouf. Nous passons la frontière vers 12h30. C’est un long interrogatoire qui s’offre à nous et nous rencontrons donc les deux autres étrangers du bus. Mathias et ... appelons la l’Allemande blonde car elle apparaitre plusieurs fois dans mon histoire. 4 étrangers, 4 interrogatoires : vous allez où, adresse exacte (je n’en ai foutrement aucune idée et donne une adresse au hasard), vous êtes allez où blablabla. Heureusement nous voyageons tous depuis plus de 15jours et passons sans grand soucis. Le tampon est un papier libre ridicule que je risque bien de perdre si je ne l’attache pas…

Sur la route après la frontière, l’Allemande blonde me prête gentiment de l’argent pour satisfaire mon estomac. Je goute un plat typique d’ici à base de poulet conseillé par mon pote du bus, miam ! Sur la route, le bus m’arrête à un distributeur afin de rembourser mes dettes, les billets du Nicaragua sont graves stylés avec pleins de couleurs et de dessins.

Nous finissons par arriver à Léon vers 16h. Simon dort et je ne peux pas lui dire aurevoir. On récupère nos valises et mon pote l’employé me sort un « tu es jolie fait attention à toi », oui monsieur I try I try.  

Nous nous refugions dans la station-service avec la blonde Allemande pour éviter les chauffeurs de taxi un peu forceur. Le temps de choisir un hôtel, nous partons pour El Jardin car le moins cher et offrant le petit déjeuner ! Trouver l’hôtel ne va pas être une mince à faire, le chauffeur de connait pas et ne veut pas m’écouter quand je lui indique la direction grâce à google maps, ah l’orgueil de ces chauffeurs de taxi ! Finalement une fois arrivée, la blonde Allemande m’indique qu’elle souhaite une chambre privée et va donc aller voir ailleurs avant de choisir. Elle est sympa mais un peu trop compliquée dans sa tête dis donc ahah. Moi je ne cherche pas à comprendre, un lit en dortoir et le tour est joué. Je pars directement à la découverte de Léon. C’est très mignon et on sent l’influence hispanique. Les villes commencent à se rapprocher de celles d’Equateur que je connais, c’est très coloré et les édifices religieux possèdent une très belle architecture. Un petit jus de Rosa Ubica et je repars pour l’hôtel. Le réceptionniste m’indique que la blonde Allemande est finalement revenue ici pour prendre une chambre de quatre personnes, ah d’accord. Je finis le libre que Coco m’a offert sur Julien Moreau, intéressant son écoaventure mais son moyen d’action m’amène beaucoup de réflexions. J’ai du mal avec le principe de lever des fonds pour se permettre un salaire, même si cela devient indispensable au-delà de se faire payer le minimum vital je pense au bout d’un certain temps. Je ne comprends pas son encensement de Nicolas Hulot non plus. Tout de même il a raison, s’il on veut que ca bouge, il est temps de prendre part à l’action !

Je tente de rattraper mon retard dans mon journal également et je pars ensuite avec la blonde Allemande pour manger. Nous cherchons un comedor conseillé par le réceptionniste. L’endroit est sympa, on compose soit même son assiette. La mienne se composera principalement d’œufs. La blonde Allemande est intéressante, chercheuse sur l’enfance elle a envoyé bouler son job et écrit actuellement un livre en cherchant l’inspiration en voyage, son livre sera sur le thème « être acteur de sa propre vie ». Je finis mon repas sur un glace chez l’italien en face du comedor. Il fait son yaourt maison, ma glace à la mangue est délicieuse ! Moi qui voulais allé danser la salsa, la fatigue du bus me prend et je peine à travailler ce soir. Malgré la chaleur étouffante du dortoir je m’endors vers 22h30.